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 Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥

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Humaine

Amaryllis Matthew
Amaryllis Matthew

Messages : 1
Race : Humaine
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MessageSujet: Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥   Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥ EmptyJeu 14 Juil - 15:18

Amaryllis Matthew
Une petite citation pour la route maggle

Informations
NOM : Matthew
PRENOM : Amaryllis.
SURNOM : Ryry' / Lis' / Lou.
ÂGE : 19 ans.
SEXE : Féminin.
RACE : Humaine.
ORIGINE : Anglaise.

SEXUALITE : Hétérosexuelle.
GROUPE : Personnel.
METIER : Masseuse.

PARTICULARITES : Autre ? (Attributs de créatures, phobies, habitudes etc...)

LE PERSONNAGE SUR L'AVATAR, EH BAH C'EST : Overwatch – D.Va

Une explosion, métaphore gigantesque d'un changement. À quoi bon parler de l'ancienne Amaryllis ? Tu as changé sans que personne ne le remarque, tu es devenue grande d'un coup, au plus grand regret de tes géniteurs. Que pouvais-tu faire franchement ? Tu es ressortie de ce voyage avec des goûts différent, des points de vues opposés, une vision des choses transformée. Tu ne comprenais pas pourquoi tes proches étaient si choqués voir déçus, tu ne te souvenais de rien après tout, c'était comme si tu avais dormi pendant une journée, une longue journée.

Opposition de deux gravités inversées. Un penchant vers les cieux, les bonnes choses, mais l'autre possédant des goûts de riche aux allures arrogantes. Tu as décidé de vivre avec toute ton énergie, tu as la détermination de dépenser tous les souffles de ta jauge de vie. Pourquoi tant de pouvoir, pourquoi t'obstines-tu à faire trembler ton utopie ? La raison est simple mais revient de très loin, des abysses d'une journée passée au bord du tunnel, du fameux chemin. Tu as carrément les chocottes de la faucheuse. Tu as encore peur qu'elle te fauche au bord de la route, tu te demandes parfois si tu t'étais avancée plus loin, dans ce trou du bout du monde, tu aurais eu moins peur de la mort. Tu es pourtant si fascinée, toi qui as pu l'observer de si près, tu es d'une curiosité malsaine, une obsession parfois trop présente par moment. Il y a énormément de fragment dans ta tête. Des bouts de toile qui n'arrivent plus à se recoller. Tu le sais bien que durant ces 5 ans de sommeil, tu ne chômais pas à regarder l'herbe qui pousse. Les souvenirs reviennent, ils sont là mais ne veulent plus sortir.

Elle m'a fauché,
Comme un déchet,
Comme du muguet frais,
Une âme futile,
Un corps fragile,
Une ouvrière subtile,
Travaillant dans l'ombre,
Mains gantées,
Vernis noir sur le bout des ongles.

Parlons de tes caprices, de tes délires. Pour commencer, tu es drôlement bipolaire. Tu chauffes directement comme tu restes de marbre indéfiniment. Tout bascule, tes émotions sont incontrôlables. Ton moral peut baisser d'un bon cran, ton bonheur se construit pourtant sur base de rien. Des désirs de môme pourri gâté, mais l'envie de respirer comme celle du marin à la quête d'une raison d'aimer la vie. Tu aimes t'éloigner et respirer tout comme rire et parler. Tout ça rentre en collision, tout ça te perturbe, car tu n'as pas eu le temps de te construire réellement, tout est vraiment différent. Parfois, tu es dans une période de déprime, longue parfois non, vraiment, tu ne contrôles plus rien. Tu perds l'équilibre, sous tes airs « stables » tu veux juste fracasser ta tête dans une vitre, laisser un impact, souffrir, te sentir vivre, respirer. Saigner. Mais tu couvres ton esprit, tes questions, d'un voile blanc et opaque, mais tu sais très bien qu'il te bloque. Tu n'as plus envie de grandir.

I'm fucking crazy,
J'suis totalement finie,
Coincée,
Entre la réalité,
Et les murmures,
Les murs,
Ma conscience,
T'es vraiment dure,
De nature.

Malgré ta personnalité troublante, tu es une gamine intelligente quoique légèrement retardée par rapport à ton âge. Tu restes une enfant de 19 ans un peu voir beaucoup plus mature que les autres. Tu es ressortie de ce trajet avec des connaissances ou plutôt des pensées que tu n'avais encore jamais imaginées. Tu t'ouvres à beaucoup de choses car tu aimes voir le monde en grand, tu veux profiter et trouver sur quelle voie te diriger. Tu sais bien que tu ne quitteras pas la maison dix-huit ans, non, ce n'est pas prévu, ce n'est pas logique. C'est hors norme. Tes anciennes amies, elles, seront déjà en boite à boire des casiers avec de la musique qui leur déchira une sacrée gueule de bois. Mais non, toi tu es là, assise sur ta chaise devant tes vieux dessins, les vieilles peintures de la maison. Tu aurais aimé ne pas avoir dormi autant.

Tu as des phobies, comme celle du noir tout simplement. C'est primitif voir humain. Mais peut-on seulement compter le nombre de fois que tu t'es penché à la fenêtre de ta chambre pour regarder dans cette toile vaste et peinte avec des lumières lactées. C'est l'inconnu, ça te rappelle de nombreuses choses la nuit. Elle te plonge dans une espèce de productivité mystérieuse qui t'empêche de dormir. Ilya, t'es juste une fille un peu folle voir conne sur les bords. Tu es un bébé qui n'a pas encore lâché la main de maman et papa, enfin presque, c'est vrai tout ça. Mais pourtant, tu possèdes quelques choses qui te rendent brillante, marrante et débordante de vie. Tu es le genre de personne qui n'a pas de valeur spécifique, tu es vulgaire, autoritaire et colérique. Mais sous ce visage de bonne, il se cache une poupée, une poupée au visage craquelé et brisé, ayant besoin d'un peu de colle pour grandir et arrêter d'être un pot de colle.

Tu peins,
Je colories,
Tu souris,
C'est pourtant simple,
Simple de sourire,
De courir,
D'attraper un grigri,
Un truc qui porte chance,
Un truc qui se colle sur le visage,
Qui rend le tout harmonieux,
Étincelant,
Primitivement heureux,
Alchimie,
Mélange de cellules,
De chromosomes,
Un truc de savant,
Certes intéressant,
Mais arrête de te casser la tête,
Mange, bois, crie,
Ta vie ne fait que commencer.
Du haut de ton mètre soixante-deux, tu as les cheveux châtains foncés, on pourrait appeler ça marron, mais tu préfères dire châtains foncés. Ils t'arrivent au niveau des omoplates et tu aime les laisser détachés, pour toi, attacher des cheveux c'est les abîmer et tu adore en prendre soin. Tu as les yeux marrons, marrons clair même. Parfois, le reflet du soleil ou de la lumière les rendent marrons avec un joli reflet vert clair. Tu aimes mettre des lentilles de couleurs de temps en temps, même si c'est très rare. Dame Nature t'a gâté au vu de ta généreuse poitrine que tu adore mettre en valeur pour aguicher les hommes. Et oui, tu es faite comme ça ! Côté vestimentaire, c'est très varié. Etant donné que tu es vraie geek et que tu adore les jeux vidéos, tu porte souvent un costume étrange, une combinaison bleu clair. Hormis ça, au travail tu porte souvent de jolie tenue, comme des robes ou des débardeurs avec des shorts. Enfin, ta garde robe est très variée ! Ce qui en fera jalouser plus d'une. Enfin voilà, c'est toi et ton magnifique corps d'une jeune fille de 19 ans.
Il n'y a pas grand-chose à dire sur cette enfance. Banale, en aucun cas tropical. Un vieux souvenir oublié dans un de ces villages perdu dans la verdure anglaise. Un vieux patelin oublié depuis le levé du matin. C'était une famille normale, une famille modèle. Le moule chic et pratique d'une société un peu trop présente qui depuis ses tentacules étouffants, contrôle nos moindres faits et gestes. C'est triste, mais grâce à cette pensée « idyllique », tu as pu vivre dans une famille aimante, voir heureuse. Que demander de mieux ? Que demander de plus qu'une chambre rose, qu'un lit de princesse et d'une vingtaine de gentils camarades de classes, prêt eux aussi, à rentrer dans cette industrie sans nom. Le bonheur ne se ressent plus, il se fabrique. Et pour ce faire, il faut rassembler tous les ingrédients et faire un mélange exquis. De l'argent, des études, un couple hétérosexuel et le tour est joué. Tues née le 3 octobre. Des parents aimants, des grands parents qui te couvrent de cadeaux, une vie paisible … Mais le bonheur est hélas parfois, une chose bien trop … fragile.

Tu vivais dans cette jolie villa fleurie, un père, une mère et un grand frère fraîchement diplômé, plus grand que toi, plus imposant, plus … mieux. Une bourse dans la poche et les valises dans le proche, prêtent à bondir dans l'automobile pour s'enfuir à l'université. Tu aimais ton frère, non, tu l'adorais. C'était le grand-frère gentil, celui dont tout le monde rêvait. Will, un petit brun aux allures plutôt pas mal d'ailleurs. Lorsque tu le regardais, ton cœur se contractait dans un cri à mourir, il saignait, il ne comprenait pas le pourquoi de son départ « C'est vrai quoi, viens dans mon école, elle est bien mon école ». Mais il faut grandir, ma chérie. Tu le voyais bien son bonheur, tu le voyais trop même. Ça te foutait les nerfs, les chocottes plutôt, oui, tu avais peur. Peur qu’il s’éloigne, qu’il t’oubli. Dieu sait combien tu aurais aimé que son école brûle, qu'elle brûle en enfer, qu’elle disparaisse. Tu ne parlais pas de tes sentiments, ce n'était pas important et surtout pour les grands. Tu avais certes 11 ans, mais tu avais été élevée sans la moindre leçon ou moindre valeur que l'amour et la simplicité. C'est vrai que maintenant, les temps ont quelque peu changé.

Nous revoilà ce jour-ci, où vient ce tournant dans ta vie. Tu avais 16 ans. Ce chemin qu'il n'aurait pas fallu emprunter, cette montagne qu'il n'aurait pas fallu escalader. C'était le soir, un 23 juillet, il faisait chaud et Will venait de recevoir un coup de fil « Ouais, j'arrive mais y'a Lis, elle est dans sa chambre, ça roule ma poule ». Cela t'avait interpellé. Si fort que de ce fait, tu sautas à l'arrière de sa voiture pour qu'il ne te laisse pas seule au domicile, tu étais collante et curieuse surtout. Mais le fait de rester seule à la maison te rendait trop nerveuse pour rester sagement assise à écouter les craquements angoissants de la nuit. Le moteur vrombissait et la voiture démarra. Après un bon kilomètre écoulé, tu lui tapotas l'épaule « Si maman savait que tu me laisses toute seule, elle va te gronder tu sais ». Une peste, une gamine. Son frère poussa un cri d’exclamation, faisant déraper la voiture sur le côté, rien de grave, rien de bien méchant, pour l’instant.

Tu surprends ton frère sur le coup, mais au bout de cinq minutes il décide tout de même de te faire plaisir et de passer la soirée avec toi plutôt qu'avec ses amis.

La route en pleine ville était assez fluide, mais les voitures étaient bel et bien présentes. Will n'avait pas le permis, mais il avait appris à conduire avec son père il y a des années de cela, quand il était encore vie, quand il était encore là. Il faisait plus vieux que son âge, donc tout allait bien. Le feu devint rouge. Il freina. Il tourna légèrement le volant pour tourner une fois vert.

Et un camion les percuta.

Ce n'était pas de la faute de Will si la voiture des parents était cassée. Non, c'était la faute de ce camion. Puis ce n'était pas la faute de Will s'il y avait trouvé la mort non, c'était à cause du chauffeur, endormi sur son volant, après deux jours de conduite acharnée, sûrement un peu bourré. Et enfin, ce n'était pas la faute de ton grand-frère si le 23 juillet, tu avais trouvé toi aussi, la mort.

Pour ton frère, c'était trop tard. Le crâne violemment fracturé, des bouts de vitres plantés dans son corps, coulant amèrement avec le sang qui tombait de sa main droite, pendant dans le vide intersidéral d'un drame familial. Son cœur ne battait plus, ses pensées ne se réfléchissaient plus. Mais tu avais cru voir sa main, son visage tendre qui te disait que tout allait bien. Que tu étais toujours attachée à ce fil de terre, ce fil de vie. Que la lumière n'était pas pour maintenant. Mais tu le voyais, Will, partir peu à peu de ton champ de vision, ton petit corps inerte et ensanglanté, traînant sur sol en macadam comme un vulgaire animal fauché sur la route. Ton âme était dans un sanglot tel que ton cœur s'arrêta de battre à mi-chemin de l'hôpital. Ton petit moteur qui n'avait connu aucune casse, ton petit monde qui venait de se briser en mille morceaux, c'était un rêve bien trop beau avais-tu pensé. Bien trop beau pour que la vie vous laisse profiter de ce bonheur trop facile, trop simple et pas assez pimenté à son goût, pas assez compliqué.

L'ambulance faisait dégager toute la circulation d'un coup de sirène, les électrochocs déchargeaient sur ta poitrine de fillette tout le voltage possible pour refaire vivre à nouveau ta personne. Mais à ce moment-là, c'était toi qui décidais de rester ou pas. Tu voulais rattraper Will, tu voulais à tout prix attraper cette main ferme qui t'avait tant ébouriffé les cheveux. Les larmes coulaient le long de tes joues. Et à ce moment même, tu avais pris la décision de revenir, car Will partait et quand Will partait, c'était pour grandir. Toi, tu étais encore trop petite pour grandir. Alors à la cinquième décharge électrique, les palpitations de ton cœur reprirent, doucement, mais assez pour pouvoir les contrôler jusqu'au bloc opératoire.

Ce soir Will était mort.

Ce soir, tu es tombée dans les bras de Morphée.


La première chose qui te frappa, c'est la lumière. Des lampes crues, aveuglantes et froides. Puis surtout, tu te voyais. Allongée sur la table de métal, tu te regardais, face à toi-même, flottant dans l'espace si confiné de la salle d'opération. Tu étouffais sans même sentir le dioxyde coulé et afflué dans tes bronches. Non, tu ne sentais rien. Tu ne voyais que ton corps sans vie, mort et ouvert de partout, traversé par des tuyaux, tu contemplais juste le déclin de ton monde. Tu ne pouvais fermer les yeux, forcée de regarder chaque coup de scalpel, chaque seringue s'enfoncer dans ta chair et chaque goutte de sueur qui coulaient le long de la joue des médecins qui s’efforçaient à te maintenir dans le droit chemin. Non, car tu ne cessais de dévier, encore trop instable, encore trop choquée de cette bousculade de flash dans ta tête. Will, toi, une voiture, du feu, des petits fragments brûlants et douloureux qui creusaient dans ton cœur un fossé maudit et vide, pouvant être condamné à sombrer dans l'oubli, car même la plus pure et innocente des étreintes ne pourrait rien y faire. Il a fallu beaucoup de temps aux chirurgiens. Dix heures de travail dur et précis. Tu n'étais si amochée que ça. Mais le choc était tel que ta boite crânienne fut fracturée, les côtes beaucoup trop saillantes sortaient même à certains endroits de ton épiderme. En salle de réanimation, le véridique fut sans jugement.

Tu étais dans le coma.
Un coma provoqué par l'overdose de blessures, de choc et de fissures.
Puis là, t'es venu aux yeux une toute autre lumière. Deux même.

La lumière des cieux, celle qui faisait rembobiner ton esprit, celle qui te semblait être si douce, si facile à avoir, si facile à atteindre. Un bonheur, un cœur frivole, le soleil de ta vie. Mais en choisissant cette voie, tu savais bien que tu n'allais pas revenir, que tu allais grandir bien trop vite. Que tu étais partie pour un voyage sans queue ni tête, sans fin. Alors choisir entre ce monde si facile à obtenir ton monde qui du jour au lendemain était devenu d'une amertume extrême, c'était en tout point extrêmement difficile. Tu su à partir de ce moment, que cette lumière allait rester avec toi du début à la fin, qu'elle serait dans un coin de ta chambre, attendant que tu viennes plonger tes mains dans ses éclats. Mais par respect, par amour pour ton frère, tu choisis un autre destin.

Les rayons fades et intensément blancs de la chambre dans laquelle tu seras enfermée durant cinq ans. Tu choisis de supporter le fardeau d'être captive entre les murs de la peine, de regarder les larmes de ta mère s’évaporer en un sourire triste et sans vie. Tu choisis une lutte sans trêve ni douceur, le combat de la vie contre la mort.

Il n'y avait rien à faire. Les secondes, les minutes, les jours, les années. Tout passait si lentement et pourtant, la vitesse était folle. Dingue de respirer, étourdie de cette léthargie sans nom et sans fin. Que faire ? Rien, tu étais debout, au milieu de cette pièce nacre et baignée dans cette éternelle lumière glaçante et implorante de sortir, de goûter à autre chose que l'état morbide qu'elle doit constamment éclairer, le tiens, Amaryllis. Oh, tu ne comptes plus. Tu ne penses plus. Ces années sont restées en toi comme une traînée de poudre, si infime et si imposante à la fois. Tu ne pouvais pas sortir, tu devais rester debout, face à toi-même, attaché par le fil si fin de la vie. Mais tu pensais, tu voyais et tu pleurais.

Tu n'étais qu'une gamine,
Face aux débris de ton jeu,
Devant la crasse et la peur,
De mourir sans laisser de traces,
Crever les yeux neutres,
S'éteindre au début de la crémation,
Au commencement…
D'une vie de jouvence,
De jeunesse et de tendresse.

De cette solitude naquis des pensées. Des petites idées frivoles et fofolles. Des illuminations furtives et délicates, simplettes et enfantines. Rien de très construis, de très terre-à-terre comme on dit. Mais est-ce vraiment important quand notre seule occupation et de regarder par la fenêtre, écouter les gens parler de choses sérieuses « Les machines … Vous savez, madame, il faut faire le deuil. Votre fille est morte de l'intérieur, je suis désolé ». L'insolence de la prédiction humaine, voilà une des choses qui te mettait hors de toi. Tu avais beau crié, la douleur ne pouvoir rien dire et faire te faisait crouler sous un martyre tel que ta folie te conduisit dans un état de mutisme incroyable. Revenir, comment revenir ? La seule porte que tu pouvais apercevoir, c'était cette lumière chaude et apaisante. Puis tu n'étais pas prête à affronter la certitude. Will n'était pas là, maman se dopait aux antidépresseurs et papa n’était plus là. Comment vouloir revenir alors que tout avait incontestablement été réformé pour une existence de chien.

Sentir la brise, manger devant la télé, courir, dormir, être en vie. Futiles sont tes désirs et foutaises la futilité. L'envie, la motivation, malheureusement, n'est pas encore là. Tu veux, mais tu ne vas pas. Tu veux tellement de choses, de sensation. Mais ton temps, lui, diminuait. Le jeu devait prendre fin, tu n'allais pas rester toute ta vie à réfléchir ? Durant ces cinq ans, tu as grandi, certes. Tu as appris de toi-même, tu as échafaudé un tout autre univers tout aussi farfelu que fantastique et éphémère. Il t'en a fallu du temps et des manières, Amaryllis, pour faire ton deuil.

Le bip des machines,
Sonne creux,
Sonne sans vie,
Une main,
Une poussée de science,
Et les vivres sont coupés,
Et Adieu ?,
Et c'est fini,
C'est le comme on dit,
Fameux et prestigieux,
Game over.


Il y a quatre mois, tes bipeurs ont fait courir dans tous les sens le personnel. Tu t'étais simplement réveillée. Tu avais ouvert des yeux atrophiés par le sommeil et tu avais souri. Tes parents sont venus aussi vite que possible, tu étais le petit phénomène de science de la ville, la fille qui est revenue d'outre tombe. Tu t'en fichais un peu de tout ça, sur le moment, ô seigneur, tu sentais tes pieds chauds, l'air puant de l'hôpital et la liberté que tu cherchais tant à redécouvrir. Puis d'un coup … Tu te réveilles. Tu ouvres enfin les yeux.

En l'espace de quelques secondes, ton existence s'était remise à zéro. Non, tu ne te souvenais pas d'un coma, d'une vie dans les rêves, non, ta tête était horriblement vide, aussi fragile que celle d'une poupée de porcelaine. Et pourtant, comme des papillons, des souvenirs te revenaient comme ça et disparaissaient parfois. Seulement cette fois, tu les gardais pour toi. Chaque jour, tu te réveilles, le goût de l'hôpital aux lèvres, l'odeur du bitume dans ton oreiller, chaque jour tu te réveilles avec les yeux gonflés, la couverture mouillée. Car pendant la nuit, tu reprenais sans cesse la route avec ton frère, car chaque fois, tu sursautes en voyant le visage paisible de Will s'envoler dans le firmament.

Puis tu as finis par t'y faire, tu y étais bien obligée après tout. Vivre avec la mort de ton frère sur la conscience, il n'y avait rien de pire... Mais tu t'y étais faite. Tu avais trouvé un beau métier, masseuse. Tu t'y plaisais tellement, tous les matins tu étais de bonne humeur pour aller travailler. Tu étais devenue une vraie professionnelle.

Souvent, grâce au bouche à oreilles tu avais entendu parler d'un hôtel, un hôtel des plus étranges et particuliers... Mais cette particularité t'attirait. Tu voulais découvrir ce monde et ces choses dont tout le monde parlait, sans savoir ce que c'était.

Un beau matin tu fais tes valises et tu te rend en Italie. Un magnifique pays qui s'offre à toi. Ses coutumes, sa nourriture t'attirent. Tu y loges dans un petit appartement pendant quelques mois puis tu te dis qu'il est temps de franchir le pas. Que tu pourrais bien postuler pour devenir masseuse dans ce fameux hôtel qui ne fait que t'attirer depuis que tu en as entendu parler. Tu te rends alors à Rome, grande capitale italienne des plus magnifiques. Puis tu te rends à cet hôtel, l’Hôtel Seventh Heaven et tu postules en tant que masseuse. Tu te vends et tu espères trouver ta place. Peut-être qu'un peu de changement dans ta vie t'aidera à mieux dormir la nuit...

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MessageSujet: Re: Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥   Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥ EmptyLun 18 Juil - 11:01

Bienvenue ! :3
Ton histoire est superbement écrite ^^
Tu as un coup de d'crayon impeccable.
J'ai vraiment adoré la lire.
Après lecture, for me, tout est correct m'dme ~
Je te laisse aller jouer avec les fous de ce forum :P
Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥   Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥ EmptyDim 24 Juil - 21:09

Bonjour et bienvenue !!

Je n'ai pas encore lu toute ta fiche, mais tu as une plume incroyable. C'est magnifique ce que tu écris.

Si tu as envie de faire un RP, je suis là ;)
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MessageSujet: Re: Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥   Amaryllis Matthew - Masseuse professionnelle ♥ Empty

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